Brave Compagnie

Créations polymorphes et de collaborations inclusives

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À la croi­sée des arts vivants, visuels et sonores,  BRAVE COMPAGNIE accueille, pro­duit et dif­fuse les créa­tions de l’artiste plas­ti­cienne et cho­ré­graphe Johan­na Rocard ain­si que les col­la­bo­ra­tions avec Estelle Chaigne, Aman­dine Braud et toute per­sonne men­tion­née comme artistes associé·es.

BRAVE COMPAGNIE fait les choses avec le cœur et pro­pose un espace de créa­tions poly­morphes et de col­la­bo­ra­tions inclu­sives où s’entrelacent corps indi­vi­duels et col­lec­tifs, rituels anciens et contem­po­rains, luttes d’hier et d’aujourd’hui, tam­bours et tech­no, vivant·es et mort·es, images fixes et en mou­ve­ment, récits et fic­tions, joie et résis­tance.

BRAVE ne rigole pas avec le terme de com­pa­gnie. Elle met en œuvre et en corps des formes artis­tiques qui offrent
une grande place aux liens, aux soins, à l’accompagnement et à l’esprit de groupe. Chez BRAVE, les com­muns sont à la fois sujet, trame artis­tique et métho­do­lo­gie de tra­vail, cher­chant autant que pos­sible à mettre à dis­tance les rela­tions hié­rar­chi­sées et à pro­duire un art en com­mun.

BRAVE COMPAGNIE est un corps col­lec­tif consti­tué d’actes cho­ré­gra­phiques et artis­tiques, de recherches créa­tions, de pro­jets de ter­ri­toires et d’un labo­ra­toire de pen­sée, à la fois ancré dans le réel et ani­mé par l’urgence poé­tique propre aux temps de trem­ble­ments. Sur une place de vil­lage, aux abords d’une forêt, dans la moi­teur d’un dan­ce­floor, autour d’un feu, dans les pages d’une édi­tion, sur un pla­teau, dans une salle d’exposition et plus encore, BRAVE COMPAGNIE écrit des his­toires éman­ci­pa­trices de corps indi­vi­duels et col­lec­tifs ten­dus vers les temps à venir.

 

DANCEFLOOR THÉRAPEUTIQUE ET RÉSISTANT

« C’est en inves­tis­sant les objets de la vie quo­ti­dienne de nou­velles signi­fi­ca­tions que l’on peut créer de nou­veaux rituels de gué­ri­son. » Anna Hal­prin, « Intro­duc­tion to Move­ment ritual I » , Wes­leyan Uni­ver­si­ty Press, 1995, p. 37

LE BAL DES ARDENTES est un dan­ce­floor thé­ra­peu­tique et résis­tant né des col­la­bo­ra­tions pas­sées entre l’artiste Johan­na Rocard et la DJ Aman­dine Braud. Après trois années de col­lecte de mor­ceaux de musique qui donnent du cou­rage lors du pro­jet BRAVES, dan­ce­floor pour temps de crises, elles livrent aujourd’hui un for­mat hybride, où les danses de sols s’allient aux pra­tiques soma­tiques, aux danses ver­na­cu­laires et à la puis­sance empou­voi­rante de la musique, offrant un espace-temps de soins col­lec­tifs et alter­na­tifs.

Dans la tra­di­tion des danseur·ses cathar­tiques, des performeur·ses et amateur·ices com­plices mènent le bal, accom­pa­gnant les participant·es dans un rituel fes­tif atem­po­rel. Un ves­tiaire de parures/armures est mis à dis­po­si­tion et der­rière les cas­quettes à cornes, les masques de perles, les man­teaux à franges, les faux culs et les cagoules, s’invitent les figures des cha­ri­va­ris, des transes popu­laires, des ren­ver­se­ments et des révoltes.

C’est le retour des créa­tures des marges qui à nou­veau embras(s)ent les sols de danses comme un acte col­lec­tif de gué­ri­son.

ÉCRITURE : JOHANNA ROCARD ET AMANDINE BRAUD
MISE EN CORPS ET EN SCÈNE : JOHANNA ROCARD
DJ SET : AMANDINE BRAUD
IMAGES : ESTELLE CHAIGNE

EN COURS DE CRÉATION

« On dit que tout com­men­ça par une femme des quar­tiers, Frau Trof­fea, qui un matin se leva et jeta son enfant par des­sus un pont. Elle se mit à dan­ser pour ne plus s’arrêter, sui­vie par d’autres femmes. On raconte qu’à par­tir de là, la danse s’empara de per­sonnes jeunes et vieilles. Elles dan­sèrent jour et nuit, jusqu’à tom­ber d’épuisement. On dres­sa une tri­bune sur la place du mar­ché aux che­vaux et sur celle du mar­ché aux grains, on enga­gea des per­sonnes rému­né­rées qui devaient dan­ser avec elles au son des tam­bours et des fifres. »
David Spe­ck­lin, ingé­nieur-archi­tecte, Stras­bourg, 1518

LA GRANDE FOLIE est une pièce per­for­ma­tive de 15 minutes, un corps à corps entre une dan­seuse, Nina Ber­claz, et un cos­tume, une cape tour­nante.
Accom­pa­gnée du sou­ve­nir de Frau Trof­fea, de la grande folie de Stras­bourg et de figures de femmes que l’on a dites folles, la per­for­mance est un hom­mage aux pos­sé­dées, aux éner­vées, à celles qui dérangent, celles qui s’activent et font bas­cu­ler l’ordre éta­bli. Entre les volutes du tis­su, appa­raissent les ombres des filles de joie du French can­can, des der­viches tour­neurs, des dan­seurs Eguns et toustes celles et ceux, en marge, qui s’entourent d’une parure cir­cu­laire pour mieux se connec­ter à autrui, mort·es ou vivant·es. Danses de
sols, folie et sacré se trouvent à nou­veau reliés. Et lorsque le voile est levé, revient la femme arai­gnée, entre ven­geance et cathar­sis col­lec­tive.
La créa­tion sonore d’Amandine Braud, entre chant rituel et beat tech­no, rythme cette danse de sols pour don­ner corps à cette ode à la folie et à la puis­sance du cercle.

ÉCRITURE : JOHANNA ROCARD
MISE EN CORPS ET EN SCÈNE : JOHANNA ROCARD
ACCOMPAGNEMENT CHORÉGRAPHIQUE : NINA BERCLAZ
INTERPRÈTE : NINA BERCLAZ
SON : AMANDINE BRAUD
PHOTOGRAPHIES : VALENTIN LE CRON / CATHERINA FRANCI/
LAURE LEDOUX

CRÉATION PRÉVUE pour 2025 dans un for­mat de pièce cho­ré­gra­phique d’une heure.

STRIP-TEASE HOMMAGE À LOUISE MICHEL ET À TOUSTES CELLEUX QUI BRANDISSENT LE JUPON

« Le dra­peau noir des canuts révol­tés fait une appa­ri­tion dans la mani­fes­ta­tion des sans-tra­vail aux inva­lides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un mee­ting orga­ni­sé par le syn­di­cat des menui­siers. Louise Michel y arbore, pour la pre­mière fois, un dra­peau impro­vi­sé, à par­tir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai. »

J’AVOUE IL Y AURA DES SENTIMENTS part d’une idée simple : rejouer modes­te­ment le geste puis­sant de Louise Michel. Per­for­mée par une strip-tea­seuse pro­fes­sion­nelle, Mila Furie, se des­sine une cho­ré­gra­phie où s’entrelacent his­toires des luttes fémi­nistes et celles des corps mino­ri­sés.
À ce sujet, Céline Poi­zat, cher­cheuse et com­mis­saire d’exposition, écrit : « C’est donc toute une lignée de femmes qui se tisse au tra­vers de la pièce de l’artiste. Une lignée de femmes qui parlent et jurent de ne pas se taire : de la sor­cière de la fin du Moyen-Âge à la plus célèbre émeu­tière de la Com­mune de Paris, Louise Michel et son éten­dard noir. La réfé­rence his­to­rique est maî­tri­sée, si la Révo­lu­tion Fran­çaise fût sûre­ment « bour­geoise », la Com­mune de Paris, cer­tai­ne­ment anar­chiste et uto­pique, à la hau­teur du moment his­to­rique que nous vivons au XXIe siècle. Le dis­po­si­tif cho­ré­gra­phique, qui met en scène dra­peau noir et cos­tumes en temps de résis­tance pour­raient tout aus­si bien aus­si nous évo­quer les W.I.T.C.H à Wall­street en 1968, ou celles de Port­land en 2017, contre l’ordre blanc-hété­ro-patriar­cal de Donald Trump, les « ser­vantes écar­lates
 » qui défilent à tra­vers le monde en 2018, les femmes ira­niennes qui bran­dissent le voile en 2022. L’habit est au cœur de la démarche, un sup­port de résis­tance, une mise en scène thé­ra­peu­tique du corps dont le mou­ve­ment se heurte à la rigi­di­té de la règle domi­nante ».

MISE EN CORPS ET EN SCÈNE : JOHANNA ROCARD
INTERPRÈTE : MILA FURIE
SON : AMÉLIE TAILLARD
PHOTOGRAPHIES : CHA GONZALES / NON FICTION

PIÈCE CHORÉGRAPHIQUE ET SONORE (RECHERCHE EN COURS)

« Convo­qués par des tam­bours, ils arrivent en secret, la nuit, à dos de lièvres, de chats, ou d’autres ani­maux On les appelle les Benan­dan­ti du Frioul, ceux qui vont pour le bien. On dit qu’ils voyagent en esprit pen­dant leur som­meil afin de lut­ter contre les forces obs­cures et pro­té­ger les récoltes à venir. Munis de branches de fenouils, ils attendent les mau­vais sor­ciers, eux armés de branches de sor­gho. Les femmes, une fois quit­té leur corps endor­mis, dansent, mangent et boivent en com­pa­gnie des esprits et chantent les noms de ceux qui mour­ront dans l’année » .
Récits des batailles noc­turnes des Benan­dan­ti du Frioul, écrits à par­tir des ouvrages Occul­tisme, sor­cel­le­rie et modes cultu­relles, Mir­cea Eliade, Ed.Galliamard, 1976 et Les batailles noc­turnes, Car­lo Ginz­burg, Ed. Champs,1966.

Depuis des mil­lé­naires, et par­ti­cu­liè­re­ment à par­tir du 12ème siècle en Europe, les rituels et danses de sols se sont fait vio­len­tés, répri­més et colo­ni­sés car met­tant en péril les sys­tèmes domi­nants. Mal­gré cela, résistent encore les tra­di­tions païennes, agraires, les danses sor­cières de colères, les transes vau­dou, les épi­dé­mies de danses comme espaces de soins et de révoltes pour les mino­ri­tés. Ain­si les ZAD (Zone
À Défendre), les free par­ty de cam­pagne, les fêtes sau­vages dans les quar­tiers popu­laires, les dan­ce­floors queers, gays, les­biens, fémi­nistes sont aujourd’hui les sur­vi­vances de ces espaces-temps de joies et de luttes pour la sur­vie des éco­sys­tèmes humains et non-humains, qu’ils soient corps, sols ou végé­taux.
BATAILLES NOCTURNES est à la fois un hom­mage à ces mou­ve­ments et un rituel moderne s’inscrivant modes­te­ment dans la lignée des danses de sols col­lec­tives de conju­ra­tin du mau­vais sort. Pro­jet construit dans un dia­logue ana­chro­nique entre le texte épo­nyme de Car­lo Ginz­burg, des récits de danses résis­tantes, réelles ou oni­riques, contem­po­raines, BATAILLES NOCTURNES devient le lieu com­mun des fan­tômes des danseur·ses folles et des corps en pré­sence.

CHORGÉRAPHIE ET MISE EN SCÈNE : JOHANNA ROCARD
ACCOMPAGNEMENT CHORÉGRAPHIQUE : NINA BERCLAZ
INTERPRÈTE : NINA BERCLAZ, GWENDAL RAYMOND, ARNAUD
BOURGOIN, NAYA ABRIM
SON : FLORIAN STEINER ET MERYLL AMPE
PHOTOGRAPHIES : ESTELLE CHAIGNE

PRODUCTION : LA CRIÉE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
Avec le sou­tien de la ville de Rennes et de la DRAC Bre­tagne dans le cadre de l’aide à l’accueil en rési­dence artis­tique.

CONFÉRENCE PERFORMÉE SUR LES SURVIVANCES DES RITUELS DE SOLS DANS LES FÊTES DE MARGES CONTEMPORAINES

« L’histoire du monde ancien, du moins celle des peuples dont la vie se pro­longe dans la nôtre est comme un accord fon­da­men­tal
que l’on entend sans cesse réson­ner encore à tra­vers la masse des connais­sances humaines. »
Aby War­burg ET L’ON PARTIRA SOUS LA FORME DE PAPILLONS

ENFLAMMÉS est un duo pour une confé­ren­cière et un·e danseur·se tech­no. Un cercle de sel est tra­cé au sol. L’une déroule l’histoire com­plexe de la répres­sion des rituels com­mu­nau­taires fes­tifs à par­tir du 12ème siècle jusqu’à nos jours.
L’autre, recouvert·e de fleurs et play­list tech­no dans les oreilles, se lance dans une transe soli­taire. Au fur et à mesure de l’histoire, le sol se couvre de végé­taux, les pieds de la danseur·se foulent les fleurs et une odeur intem­po­relle nous sai­sit.
Le corps s’échauffe, s’épuise, s’emporte au gré des époques, des récits et des beats. Les images s’entremêlent, entre rituels agraires ita­liens et free-par­ty en 2020, l’intérêt n’est plus de suivre la chro­no­lo­gie, mais de guet­ter les sur­vi­vances, les fan­tômes comme les nomme aus­si Aby War­burg, des rituels de conju­ra­tion du mau­vais et de pro­tec­tion des sols.
« Les états, qu’ils soient repré­sen­tés par un prince, un dic­ta­teur ou un délé­gué tout puis­sant, qu’ils s’incarnent par une force abs­traite et admi­nis­tra­tive, s’opposent à l’apparition des éten­dues spon­ta­nées de puis­sance, s’insurgent contre la fête. Car aucun état ne peut ain­si admettre que les hommes et les femmes se regroupent en « nous » qui, dans leurs ras­sem­ble­ments, affirment leur désir de gérer eux-mêmes leur exis­tence et ne recon­naissent plus leur pou­voir subli­mé dans un état. » Jean Duvi­gnaud

MISE EN CORPS ET EN SCÈNE : JOHANNA ROCARD
INTERPRÈTES : MAHE CABEL, ROBIN SNOW, ANTOINE WEIL
SON : AMÉLIE TAILLARD
PHOTOGRAPHIES : LILA NEUTRE / SPIELACT FESTIVAL

DANCEFLOOR POUR TEMPS DE CRISES

« On voit à diverses époques de l’histoire et à des inter­valles sou­vent assez consi­dé­rables, (…) l’humanité sai­sie d’un mys­térieux et irré­sis­tible besoin de dépla­ce­ment et de mou­ve­ment. »
Aby War­burg
Tout d’abord, il faut un lieu, une ville, un vil­lage, une place, un refuge ou encore un espace en som­meil qui ne demande qu’à être réveillé. De là, s’engage un tra­vail de ren­contres avec les habitante·s, usagère·s, traversante·s de ce lieu afin de col­lec­ter les mor­ceaux de musique qui leur donnent du cou­rage. Plus que seule­ment de la musique, ce sont aus­si des récits et des réflexions asso­ciées à la notion
de cou­rage que nous récol­tons lors d’entretiens indi­vi­duels.

Pour­quoi en a‑t-on tant besoin aujourd’hui ? Contre quoi menons-nous des batailles ? Pour qui et sur­tout pour­quoi ? Parce qu’il n’y a pas de petites luttes, la notion de cou­rage a la force des choses inclu­sives, com­munes à toute·s, enfants, vieillards, ados, adultes, hommes, femmes, trans, d’où que l’on vienne, quoique l’on fasse. À la suite de ce temps de récoltes, l’idée est simple : orga­ni­ser un dan­ce­floor avec une
play­list com­po­sée de tous ces mor­ceaux talis­mans. S’ajoute un tra­vail plas­tique quant à la scé­no­gra­phie
et l’accessorisation de la fête. Un sys­tème de mise en lumière nomade est mis à dis­po­si­tion, com­po­sée de lampes fron­tales, de lampes de poche, de chan­tier, toutes trans­for­mées en éclai­rage de fête. Et au centre bien sûr, une boule à facettes.

La durée de la per­for­mance varie selon le nombre de participante·s au pro­jet.

ÉCRITURE, MISE EN CORPS ET EN SCÈNE : JOHANNA ROCARD
DJ SET : AMANDINE BRAUD
PHOTOGRAPHIES : ESTELLE CHAIGNE / JOHANNA ROCARD

JOHANNA ROCARD – ARTISTE AUTRICE CHORÉGRAPHE

À la suite d’une for­ma­tion en danse et d’un diplôme en sciences sociales, Johan­na Rocard com­plète son par­cours avec un mas­ter en arts visuels à l’université de Rennes II. En paral­lèle de cette for­ma­tion aca­dé­mique, elle tra­vaille dans dif­fé­rents sec­teurs, dans un but plus ou moins lucra­tif, allant de ven­deuse de tapis, à ani­ma­trice moto­cross et cui­si­nière.
Membre et co-fon­da­trice de La Col­lec­tive, elle s’intéresse par­ti­cu­liè­re­ment aux rituels et à la ques­tion de l’esprit de groupe. Ces expé­riences et savoirs croi­sés per­mettent aujourd’hui à l’artiste autrice et cho­ré­graphe de mettre en oeuvre une pra­tique pro­téi­forme struc­tu­rée par une recherche action non hié­rar­chi­sée sur la notion de col­lec­tif, et plus par­ti­cu­liè­re­ment sur les gestes et rituels de conju­ra­tion du mau­vais sort qui lient les groupes humains en temps de crises.
En sus de sa pra­tique per­son­nelle, Johan­na Rocard tra­vaille à ce jour avec : le col­lec­tif 3615 Dako­ta, la Cie Trois points de Sus­pen­sions (art en espace public), la Cie Flo­rianne Fachi­ni (théâtre culi­naire), la Cie Uni­code (caba­ret), le Joli Col­lec­tif / Enora Boelle (jeune public)

https://www.instagram.com/johanna_rocard/

ESTELLE CHAIGNE – ARTISTE ASSOCIÉE ARTISTE ET PHOTOGRAPHE

Estelle Chaigne est pho­to­graphe et artiste, asso­ciée au Ate­liers du Vent.
Elle se balade dans les tech­niques pho­to­gra­phiques uti­li­sant aus­si bien des chambres du 19e siècle, des flash à magné­sium que du tatouage tem­po­raire ou de la vidéo numé­rique.
Sa pra­tique prend la forme d’installations, de vidéos ou de per­for­mances qui mettent en jeu l’acte et le médium pho­to­gra­phique et sa capa­ci­té à mon­trer l’invisible et le latent. Son tra­vail autour du signe, des pra­tiques ver­na­cu­laires et des corps habi­tés l’amène à s’intéresser au lien entre roman­tisme et nature, sor­cel­le­rie et pay­sage, rituels et pra­tiques pay­sannes.

https://linktr.ee/estellechaigne

AMANDINE BRAUD – ARTISTE ASSOCIÉE DJ

Aman­dine Braud est DJ. Elle a gran­di dans un club de jazz à Paris, dégot­té un job à l’Opéra, fait une for­ma­tion accé­lé­rée en musiques impro­vi­sées au sein d’Electrique Pus­sies groupe free punk, écou­té dix ans durant vibrer les tôles des scènes expé/noise avant d’écumer les boîtes de nuit de Doua­la au Came­roun. De quoi dan­ser la nuit et le jour.
Elle cultive son amour des récits poly­pho­niques et des pra­tiques du com­mun en tant que média­trice cultu­relle à La Criée centre d’art contem­po­rain à Rennes. De temps en temps elle crée de objets pour des scé­no­gra­phies jeune public.

Créations polymorphes et de collaborations inclusives