EVERY DAY IN JUNE

Musique et Vidéo

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Jor­dan Phi­lippe est un com­po­si­teur, saxo­pho­niste, flû­tiste, élec­tro­nique que nous accom­pa­gnons pour le pro­jet Eve­ry Day In June et un pro­jet de ter­ri­toire en par­te­na­riat avec le Centre cultu­rel Juliette Drouet à Fou­gères. 

EVERY DAY IN JUNE est un pro­jet pro­fon­dé­ment mar­qué par l’influence de la musique anglaise et afro amé­ri­caine, une ouver­ture à l’universalité de la musique.

Les pistes consti­tuant cet opus nous invitent dans un voyage mêlant sons ana­lo­giques et orga­niques pour créer une musique élec­tro­nique auda­cieuse où se mêlent espé­rance, aspi­ra­tion et mélan­co­lie.

Trou­bler les sens, voi­ci ce que les artistes cherchent à faire à tra­vers cette ins­tal­la­tion scé­no­gra­phique. Trou­bler les sens du spec­ta­teur pour l’a­me­ner à retrou­ver son centre, jouer avec le double et le dédou­ble­ment pour que cha­cun puisse sen­tir sa sin­gu­la­ri­té tout en se sen­tant fai­sant par­tie d’un tout.

EFFETS VISUELS

Le film dif­fu­sé sur le cyclo* est par­fai­te­ment syn­chro­ni­sé avec la musique pro­duite par Jor­dan PHILIPPE sur scène. Lan­ce­ments, effets, tex­tures, la musique et le film ne font qu’un et per­mettent ain­si une immer­sion totale du spec­ta­teur.

Le film est com­po­sé d’images réelles et d’effets numé­riques. Pour tour­ner les images réelles Alex BOULIC uti­lise des optiques vin­tages qui ont la par­ti­cu­la­ri­té de lais­ser baver la lumière et de don­ner un look orga­nique à celles-ci. Ensuite, à l’aide d’effets numé­riques déstruc­tu­rants, les images seront syn­chro­ni­sées aux effets sonores. L’objectif est d’illustrer par­fai­te­ment la fusion que Jor­dan opère entre le son chaud des ins­tru­ments (saxo­phones / flûte / cla­ri­nette basse), les har­mo­nies intenses des cla­viers ana­lo­giques et les tri­tu­rages élec­tro­niques des machines.

*Cyclo : Un cyclo semi-trans­pa­rent est sus­pen­du sur le devant de la scène, il sert de sur­face de pro­jec­tion autant aux images qu’au jeu d’ombre et de lumière crée en arrière plan pour faire appa­raître, dis­pa­raître ou incrus­ter le musi­cien dans le film.

Dis­tri­bu­tion :

Musique : Jor­dan Phi­lippe
Vidéo : Alex Bou­lic

En 2019, Jor­dan PHILIPPE décide de mon­ter un pro­jet solo EVERY DAY IN JUNE. L’utilisation de tech­niques modernes de com­po­si­tion (trai­te­ments sonores comme le war­ping*, le micro-sam­pling**, l’utilisation d’effets audios…) y est habi­le­ment com­bi­née à de riches connais­sances mélo­diques et har­mo­niques. Le pro­jet reflète à la fois l’optimisme et la matu­ri­té du musi­cien.

En résulte une cui­sine élec­tro acous­tique natu­relle et spon­ta­née dans laquelle se caram­bolent sans hié­rar­chie, pop, elec­tro­ni­ca, rock, hip-hop, folk­tro­ni­ca, ambient, soul-funk avec beau­coup de sen­si­bi­li­té, d’in­tel­li­gence musi­cale et un sens lyrique évident. On y retrouve un son nou­veau et intri­guant dans l’élec­tro-sphère actuelle, ancrée dans son temps mais riche d’influences.

Fin 2023, Jor­dan PHILIPPE ren­contre Alex BOULIC, vidéaste et scé­no­graphe, et ils com­mencent à tra­vailler ensemble sur EVERY DAY IN JUNE : un voyage dans l’imaginaire d’un musi­cien, sur scène comme à l’écran, et une invi­ta­tion à décou­vrir son uni­vers en équi­libre entre ana­lo­gique et numé­rique, entre douce nos­tal­gie et réa­li­té ryth­mée, entre la lumière éblouis­sante et l’ombre récon­for­tante.

*Le War­ping : La fonc­tion­na­li­té War­ping d’Ableton per­met d’étirer des fichiers audios comme des élas­tiques pour pou­voir mani­pu­ler leur tem­po et leur hau­teur indé­pen­dam­ment l’un de l’autre, ce qui per­met de modi­fier la hau­teur d’une chan­son pour l’adapter à la hau­teur d’une autre sans modi­fier les tem­pos, ou vous pou­vez ralen­tir ou accé­lé­rer un mor­ceau audio sans modi­fier la hau­teur. On peut détour­ner cette fonc­tion ini­tiale dans un but créa­tif en défor­mant le son et en le tra­vaillant comme un sculp­teur tra­vaille la matière.

** Le micro-sam­pling : La tech­nique du sam­pling, qui consiste à uti­li­ser une source sonore préa­la­ble­ment enre­gis­trée (musique, sons natu­rels ou issus des acti­vi­tés humaines…) et de l’intégrer dans un autre contexte musi­cal peut aus­si être détour­née dans un but créa­tif où on va échan­tillon­ner un son en petits frag­ments qui devien­dront indé­pen­dants les uns des autres, et dont la nou­velle ré-orga­ni­sa­tion créé un son nou­veau.

Concept de Live ciné­ma

Le live ciné­ma est à mi-che­min entre le ciné-concert et le live audio­vi­suel, il consiste en la diffusion/manipulation en temps réel d’une œuvre ciné­ma­to­gra­phique dont la bande ori­gi­nale est jouée en direct sur scène par l’ar­tiste musi­cien.

Son pro­fes­seur d’orchestration au conser­va­toire disait déjà de lui : « Sa réus­site est d’autant plus remar­quable que son par­cours est aty­pique, et se carac­té­rise par son ouver­ture sur dif­fé­rentes approches musi­cales » (Antho­ny Girard, com­po­si­teur et pro­fes­seur d’orchestration au CRR de Paris).

Après avoir obte­nu une licence en Musi­co­lo­gie à l’U­ni­ver­si­té de Rennes, Jor­dan Phi­lippe a étu­dié la com­po­si­tion et l’har­mo­nie jazz avec Pierre Ber­trand, Emil Spa­nyi et Ben­ja­min Mous­say, puis l’or­ches­tra­tion clas­sique avec Alain Lou­vier et Antho­ny Girard au Conser­va­toire Natio­nal de Région de Paris, où il a obte­nu une médaille d’or en Jazz, ain­si qu’en orches­tra­tion. Il se per­fec­tionne aus­si en saxo­phone et pra­tique du jazz et de l’improvisation avec André Vil­lé­ger. Il par­ti­ci­pa à de nom­breux stages et mas­ter-class avec Dave Lieb­man, Archie Shepp, Bob Mint­zer, Ken­ny Wer­ner, Jer­ry Ber­gon­zi, Julien Lou­rau, Per­ico Sam­beat, Gaël Horel­lou…

Il est actif sur la scène hexa­go­nale depuis plus de quinze ans, en tant qu’arrangeur pour un spec­tacle de Ben­ja­min Mous­say, en tant que saxo­pho­niste avec Alain Van­ken­hove pour son pro­jet « Influence » (pour 16 dan­seurs & 12 musi­ciens), avec Ze Big Band et son pro­jet autour des com­po­si­tions du grand saxo­pho­niste amé­ri­cain Ricky Ford. Il joue aus­si régu­liè­re­ment en petite for­ma­tion (trio, quar­tet…).

Il mul­ti­plie les pro­jets et ren­contres musi­cales pour mon­ter, en 2009 à Paris, son pre­mier grand orchestre de Jazz, le Quin­ze­tet Orches­tra (quinze ins­tru­men­tistes choi­sis par­mi les jeunes musi­ciens pro­met­teurs de la scène Jazz pari­sienne) et dont la créa­tion, autour du thème de l’eau, a eu lieu en Février 2010 à l’Au­di­to­rium Mau­rice Ravel du conser­va­toire du trei­zième arron­dis­se­ment.

Il a éga­le­ment ini­tié des pro­jets ambi­tieux et variés (créa­tions de Out Of Nola, de Dyna­mic Block­bus­ter et du big-band La Machine Ronde) avec les­quels il a enre­gis­tré plu­sieurs disques et effec­tué plu­sieurs cen­taines de concerts, et inté­gré pro­gres­si­ve­ment la M.A.O. à ses créa­tions.

Il a aus­si col­la­bo­ré, en tant que saxo­pho­niste, flû­tiste ou arran­geur, avec de nom­breux artistes d’ho­ri­zons dif­fé­rents comme Pierre Ber­trand (Paris Jazz Big Band), Mah­moud Ahmed (chan­teur éthio­pien) et le Badu­me’s Band, Biki­ni Machine, Le Swing Socie­ty, Dam”-Fonk, Per­cu­ba­ba… En 2019, Jor­dan PHILIPPE décide de mon­ter un pro­jet solo Eve­ry Day In June où l’utilisation de tech­niques modernes de com­po­si­tion (trai­te­ments sonores comme le war­ping, le micro-sam­pling, l’utilisation d’effets audios…) est habi­le­ment com­bi­née à de riches connais­sances mélo­diques et har­mo­niques qui font preuve à la fois de l’optimisme et de la matu­ri­té de l’artiste.

En résulte une cui­sine élec­troa­cous­tique natu­relle et spon­ta­née dans laquelle se caram­bolent sans hié­rar­chie, pop, elec­tro­ni­ca, rock, hip-hop, folk­tro­ni­ca, ambient, soul-funk avec beau­coup de sen­si­bi­li­té, d’in­tel­li­gence musi­cale et un sens lyrique évident. Un son nou­veau et intri­guant dans l’electrosphère actuelle, ancrée dans son temps mais riche d’influences, et sur­tout gage d’une véri­té et d’une force musi­cale incon­tes­table.

Réa­li­sa­teur touche-à-tout, Alexandre Bou­lic explore le monde de l’image et de l’imaginaire à tra­vers ses films docu­men­taires, repor­tages et vidéos d’art. Pas­sion­né de spec­tacle vivant, il scé­no­gra­phie éga­le­ment des créa­tions de danse contem­po­raine, des concerts et des spec­tacles jeune public. De sa pre­mière créa­tion en 1998 au Quartz de Brest avec « Maman, Regarde » à sa der­nière au CCN du Havre avec « Clar­té », ses décors mul­ti­mé­dias sont empreints d’élégance et de poé­sie.

En paral­lèle, il réa­lise des films publi­ci­taires haut-de-gamme pour des clients pres­ti­gieux, issus du sec­teur public ou pri­vé en col­la­bo­ra­tion avec des agences telles que Big Suc­cess, Léon Tra­vel, Qiva­te­va ou encore Les Others Stu­dio.

Aujourd’hui Réfé­rent de la filière Audio­vi­suelle de Rennes Ynov Cam­pus, il se consacre à trans­mettre son expé­rience aux géné­ra­tions futures tout en conti­nuant à expé­ri­men­ter des formes trans­ver­sales d’expressions audio­vi­suelles.

Concert et effets visuels
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